GRISEFULINE 250 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Dernière révision : 09/03/2020

Taux de TVA : 2.1%

Prix de vente : 3,16 €

Taux remboursement SS : 65%

Base remboursement SS : 3,16 €

Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE

Source : Base Claude Bernard

Traitement des mycoses à dermatophytes des cheveux, des ongles et de la peau.

·Porphyries ;

·Allergie à la griséofulvine ;

·Lupus érythémateux et syndromes apparentés.

· Ce médicament contient du lactose.  Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament ;

· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium » ;

· Surveiller l'hémogramme dans les traitements de longue durée (au-delà d'un mois) et à doses élevées (> 1,5 g par jour) ;

· Eviter l'exposition au soleil au cours et au décours immédiat du traitement ;

· Surveillance accrue chez l'insuffisant hépatique (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques) ;

· Tenir compte de l'effet inducteur enzymatique que la griséofulvine est susceptible d'exercer sur de nombreuses substances ;

· De rares cas de réactions cutanées sévères ont été observés pendant un traitement par griséofulvine incluant le syndrome de Lyell ;

· Des cas isolés de syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse, DRESS) ont été observés pendant un traitement par griséofulvine. Il est important de noter que les premières manifestations d'hypersensibilité, comme la fièvre, une lymphadénopathie ou des anomalies biologiques (incluant éosinophilie, anomalies hépatiques) peuvent être présentes même si une éruption cutanée n'est pas évidente. Si de tels signes ou symptômes sont présents, il est conseillé au patient de consulter immédiatement son médecin. Le traitement par griséofulvine doit être arrêté si une étiologie alternative des signes et des symptômes ne peut pas être établie.

Possibilité de :

· Manifestations neurologiques : essentiellement céphalées ; plus rarement : vertiges, insomnie ou somnolence, confusion, irritabilité ; l'alcool potentialise ces troubles ;

· Troubles gastro-intestinaux : anorexie, nausées, diarrhées, perturbation du goût, sensation de soif ;

· Réactions allergiques cutanées et de photosensibilisation exceptionnelles : quelques rares cas de toxidermie bulleuse (érythème polymorphe voire syndrome de Lyell) ;

· Troubles hépatiques : quelques cas de cholestase intrahépatique ont été rapportés et exceptionnellement, des hépatites ;

· Troubles hématologiques : leucopénie, neutropénie, anémie hypochrome. Ces modifications restent peu fréquentes et résolutives, en général, à l'arrêt du traitement ;

· Neuropathies périphériques ;

· Risque d'aggravation d'un lupus érythémateux disséminé et des syndromes apparentés ;

· Fréquence indéterminée : Syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse, DRESS).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

SURVEILLER l'hémogramme dans les traitements de longue durée (au-delà d'un mois) et à doses élevées (> 1,5 g par jour).

EVITER L'EXPOSITION au soleil pendant et juste après le traitement.
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.


PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertige, confusion, somnolence).

CONSULTER immédiatement un médecin en cas de bosses sous la peau, cloques, rougeurs et desquamation accompagnée ou non de fièvre, de ganglions enflés et de résultats anormaux des tests sanguins


FEMME et contraception : prévenir le médecin en cas de prise d'une contraception orale (diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par la griséofulvine).


Grossesse

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la griséofulvine. En clinique, les quelques cas de grossesses exposées semblent évoquer un effet malformatif de la griséofulvine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ce risque, que l'on ne peut exclure à ce jour.

En conséquence, l'utilisation de la griséofulvine est déconseillée pendant la grossesse. Dans le cas où l'indication relève d'un traitement par griséofulvine, celui-ci ne sera initié qu'après l'accouchement.

En cas de découverte fortuite d'une grossesse après prise de ce médicament, cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller l'interruption de la grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

Allaitement

Il n'existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En cas de désir d'allaitement, il convient de repousser le traitement par griséofulvine.

Associations déconseillées

+ Alcool et médicaments en contenant : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie).

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Œstroprogestatifs anticonceptionnels (contraceptifs voie orale) : diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par la griséofulvine.

Utiliser une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux : diminution de l'effet des anticoagulants oraux (augmentation de leur catabolisme hépatique) ; contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par la griséofulvine et 8 jours après son arrêt.

+ Ciclosporine, tacrolimus : par extrapolation à partir de la rifampicine : diminution des taux plasmatiques de l'immunodépresseur, avec diminution de son activité pendant l'association, par augmentation de son métabolisme hépatique.

Augmentation des doses d'immunodépresseur sous contrôle des taux plasmatiques.

Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.

+ Œstrogènes: diminution de l'efficacité de l'oestrogène par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'oestrogène pendant le traitement par la griséofulvine et après son arrêt.

+ Méthadone: diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique.

Augmenter la fréquence des prises de méthadone : 2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour.

+ Zidovudine: par extrapolation à partir de la rifampicine : risque de diminution de l'efficacité de la zidovudine par accélération de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique régulière.

Posologie

Adultes : 500 mg à 1 g par jour soit 2 à 4 comprimés par jour en 2 prises au cours des repas.

Enfants : 10 à 20 mg/kg/jour.

La durée du traitement est fonction de la localisation :

· 4 à 8 semaines pour la peau ;

· 6 à 8 semaines pour le cuir chevelu et les teignes ;

· 4 à 12 mois pour les mycoses des ongles.

Mode d'administration

Les comprimés sont à avaler avec un grand verre d'eau.

Chez l'enfant de moins de 6 ans, les comprimés seront finement broyés et mélangés avec un aliment liquide.

Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C
Sans objet.

Sans objet

Classe pharmacothérapeutique : ANTIFONGIQUE, code ATC D01BA01

(D : Dermatologie)

Antibiotique fongistatique (in vivo) dont le spectre d'activité est strictement limité aux dermatophytes. La griséofulvine est active sur les trois variétés de champignons dermatophytes : microsporum, épidermophyton et trichophyton.

Distribution

Après administration per os de 1 g de griséofulvine, le pic plasmatique (1,5 à 3 mg/l) est atteint en 2 à 4 heures.

La résorption intestinale est accrue lorsque l'antifongique est administré au cours d'un repas riche en graisse.

La demi-vie d'élimination est de 10 à 15 heures. Le volume de distribution est de 0,7 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est de 80%.

Biotransformation

Le foie transforme en majeure partie la griséofulvine en 6-déméthylgriséofulvine, principal métabolite inactif.

Diffusion

La griséofulvine se fixe électivement sur la kératine. Elle rend les cellules kératinisées résistantes à l'invasion des dermatophytes, les cellules parasitées étant progressivement remplacées par des cellules saines. Il existe un passage transplacentaire.

Excrétion

Une grande partie du produit est éliminée sous forme inchangée dans les selles.

La 6-déméthylgriséofulvine est éliminée dans les urines, sous forme glycuroconjuguée.

Moins de 1 % de la dose administrée est éliminé dans les urines, sous forme intacte.

Il n'y a donc pas d'accumulation en cas d'insuffisance rénale.

Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines des risques de vertige, confusion et somnolence liés à l'utilisation de ce médicament.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.

Les études de toxicologie publiées dans la littérature montrent que l'administration chronique de griséofulvine induit le développement de tumeurs du foie chez les souris et de tumeurs de la thyroïde chez les rats. Un effet aneugène est observé dans des tests in vitro sur des cellules de rongeurs et des cellules humaines. Cette aneuploïdie a été confirmée dans des tests in vivo sur des ovocytes de souris.

Après administration orale de griséofulvine à des femelles rats gestantes, un effet embryotoxique et tératogène a été observé chez les foetus.

Pas d'exigences particulières.

Liste I.

Comprimé sécable.

Plaquettes (PVC/Aluminium) de 10 comprimés sécables.